Les revenus sur la chaîne Ethereum ont chuté à 600 millions de dollars, la stratégie de BMNR de détenir massivement de l'ETH est-elle mise à l'épreuve ?
Avec la croissance continue des applications blockchain, les problématiques d’extensibilité deviennent un défi central incontournable pour les blockchains publiques. Ethereum (ETH), en développant massivement des solutions de couche 2, tente d’augmenter le débit, de réduire les frais de transaction tout en évitant une congestion prolongée du réseau principal. Cette stratégie a permis d’obtenir certains succès en termes d’expérience utilisateur et est considérée comme un pilier important pour l’adoption mainstream d’Ethereum.
Cependant, du point de vue du modèle économique, ce pilier fait face à des pressions. Les données montrent que les revenus on-chain d’Ethereum ont fortement diminué cette année, passant d’environ 2,52 milliards de dollars en début d’année à environ 604 millions de dollars. Derrière cette baisse, se trouve la réalité que les frais ont été massivement détournés vers les réseaux Layer-2.
Prenons l’exemple de Base : ce Layer-2 a généré environ 8,3 millions de dollars de revenus cumulés sur les 365 derniers jours, mais seulement environ 8 % de ces frais, soit environ 670 000 dollars, ont été réellement réintégrés dans le réseau principal Ethereum. Des situations similaires existent aussi pour Arbitrum, Optimism, Polygon et d’autres réseaux L2 majeurs. Avec de plus en plus de transactions traitées en couche deux, les frais d’Ethereum sont continuellement dilués, ce qui affaiblit la narrative de déflation d’ETH.
La baisse de revenus implique généralement une diminution de la densité de valeur des transactions sur le réseau principal. Lorsque les frais ne peuvent pas efficacement compenser la nouvelle offre, la pression inflationniste nette d’Ethereum augmente, ce qui freine son prix. Dans ce contexte, la stratégie de détention concentrée d’ETH par BitMine (BMNR) commence à être remise en question par le marché.
Les informations publiques indiquent que BMNR détient environ 3,66 millions d’ETH. Récemment, le portefeuille associé à BitMine a augmenté ses avoirs de 38 596 ETH en deux jours, mais cet achat de grande ampleur n’a pas eu d’impact significatif sur le prix du marché, qui reste inférieur à 3 200 dollars.
En comparaison, la performance du marché de BMNR est encore plus sous pression. Son token a chuté de plus de 9 % en daily, avec une baisse cumulée de 32 % au quatrième trimestre, ce qui pourrait en faire le trimestre le plus faible depuis le troisième trimestre 2022.
D’après les données actuelles, la faiblesse des fondamentaux on-chain combinée à la modification de la structure des frais d’Ethereum suggère que l’accumulation d’ETH par BMNR ressemble davantage à une spéculation basée sur des attentes de prix qu’à une stratégie fondée sur des fondamentaux solides. Si la structure des revenus d’Ethereum et la pression inflationniste ne s’améliorent pas à court terme, le risque lié à la détention fortement concentrée en ETH par BMNR pourrait continuer à se refléter dans la volatilité de sa capitalisation boursière.
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Les revenus sur la chaîne Ethereum ont chuté à 600 millions de dollars, la stratégie de BMNR de détenir massivement de l'ETH est-elle mise à l'épreuve ?
Avec la croissance continue des applications blockchain, les problématiques d’extensibilité deviennent un défi central incontournable pour les blockchains publiques. Ethereum (ETH), en développant massivement des solutions de couche 2, tente d’augmenter le débit, de réduire les frais de transaction tout en évitant une congestion prolongée du réseau principal. Cette stratégie a permis d’obtenir certains succès en termes d’expérience utilisateur et est considérée comme un pilier important pour l’adoption mainstream d’Ethereum.
Cependant, du point de vue du modèle économique, ce pilier fait face à des pressions. Les données montrent que les revenus on-chain d’Ethereum ont fortement diminué cette année, passant d’environ 2,52 milliards de dollars en début d’année à environ 604 millions de dollars. Derrière cette baisse, se trouve la réalité que les frais ont été massivement détournés vers les réseaux Layer-2.
Prenons l’exemple de Base : ce Layer-2 a généré environ 8,3 millions de dollars de revenus cumulés sur les 365 derniers jours, mais seulement environ 8 % de ces frais, soit environ 670 000 dollars, ont été réellement réintégrés dans le réseau principal Ethereum. Des situations similaires existent aussi pour Arbitrum, Optimism, Polygon et d’autres réseaux L2 majeurs. Avec de plus en plus de transactions traitées en couche deux, les frais d’Ethereum sont continuellement dilués, ce qui affaiblit la narrative de déflation d’ETH.
La baisse de revenus implique généralement une diminution de la densité de valeur des transactions sur le réseau principal. Lorsque les frais ne peuvent pas efficacement compenser la nouvelle offre, la pression inflationniste nette d’Ethereum augmente, ce qui freine son prix. Dans ce contexte, la stratégie de détention concentrée d’ETH par BitMine (BMNR) commence à être remise en question par le marché.
Les informations publiques indiquent que BMNR détient environ 3,66 millions d’ETH. Récemment, le portefeuille associé à BitMine a augmenté ses avoirs de 38 596 ETH en deux jours, mais cet achat de grande ampleur n’a pas eu d’impact significatif sur le prix du marché, qui reste inférieur à 3 200 dollars.
En comparaison, la performance du marché de BMNR est encore plus sous pression. Son token a chuté de plus de 9 % en daily, avec une baisse cumulée de 32 % au quatrième trimestre, ce qui pourrait en faire le trimestre le plus faible depuis le troisième trimestre 2022.
D’après les données actuelles, la faiblesse des fondamentaux on-chain combinée à la modification de la structure des frais d’Ethereum suggère que l’accumulation d’ETH par BMNR ressemble davantage à une spéculation basée sur des attentes de prix qu’à une stratégie fondée sur des fondamentaux solides. Si la structure des revenus d’Ethereum et la pression inflationniste ne s’améliorent pas à court terme, le risque lié à la détention fortement concentrée en ETH par BMNR pourrait continuer à se refléter dans la volatilité de sa capitalisation boursière.