Il y a quelques jours, on parlait de risques sur le marché, mais en réalité, la cause principale ne réside pas dans la hausse des taux au Japon elle-même, mais dans la réaction excessive du marché. Franchement, cette hausse de 25 points de base au Japon a été anticipée depuis longtemps, dès début décembre c’était déjà un consensus. Ce qui inquiète réellement le marché, c’est cette anticipation de "hausse continue" — l’inflation au Japon étant effectivement présente.
Mais en regardant le yen et les données d’inflation, on peut comprendre certaines choses. La hausse des prix au Japon est en grande partie tirée par la hausse des taux du dollar américain. Ces deux dernières années, le dollar a connu une baisse, et entre septembre et décembre 2025, la Fed a réduit ses taux trois fois, ce qui laisse naturellement une marge de baisse pour l’IPC japonais. La situation économique du Japon a aussi une influence, mais en tenant compte de l’inflation, la croissance du PIB depuis 2020 n’a pas été si impressionnante.
Selon le calendrier, le Japon prévoit de porter ses taux à 0,75% le 19 décembre, ce qui serait le plus haut depuis près de 30 ans. Récapitulons le rythme de cette hausse : en mars 2024, de -0,1% à 0%, en janvier 2025, de 0% à 0,5%, puis en décembre à 0,75%. L’intervalle entre chaque hausse est généralement de 10 à 11 mois. En d’autres termes, même si le Japon prévoit une série de hausses, cela ne se fera pas immédiatement de manière continue.
Du point de vue de la gestion du risque, le yen et les obligations américaines sont tous deux des actifs refuges. Lors de la crise financière de 2008 ou de la pandémie de 2020, c’est la demande pour le yen qui a explosé. Actuellement, les États-Unis montrent quelques signes de récession, mais ce n’est pas encore une crise majeure : le rendement des obligations à 2 ans est déjà faible, tandis que celui des 10 ans reste au-dessus de 4%, ce qui indique que la demande de refuge en yen n’est peut-être pas aussi forte qu’on pourrait le penser.
En résumé, l’impact direct de la hausse des taux au Japon est une fluctuation émotionnelle : il pourrait y avoir quelques mouvements le jour même, mais la probabilité d’une série de hausses continues dans les prochains mois est faible. Inversement, si les États-Unis continuent de baisser leurs taux, cela pourrait en fait aider la baisse de l’inflation au Japon. La préoccupation du marché pourrait être un peu excessive.
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ChainMelonWatcher
· Il y a 9h
Cette logique est effectivement solide, le marché aime réagir de manière excessive, dès qu'il entend une hausse des taux, il panique immédiatement.
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GhostChainLoyalist
· Il y a 19h
Si j'avais su que le marché réagirait autant de manière excessive, avec des sursauts, cette vague au Japon n'est pas si grave.
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CryptoSourGrape
· 12-16 15:51
Si seulement je n'avais pas paniqué et tout vendu à l'époque, c'est vraiment dur à regarder cette analyse maintenant.
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WhaleWatcher
· 12-16 15:50
On dirait que le marché s'effraie lui-même à nouveau, les 25 points de base ont été digérés depuis longtemps et il continue à paniquer, on ne peut vraiment plus tenir.
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CrashHotline
· 12-16 15:36
Le marché s'effraie lui-même à nouveau, il faut traiter ce problème. Le rythme de hausse des taux au Japon est là, environ tous les 10 mois, pourquoi s'inquiéter autant.
Il y a quelques jours, on parlait de risques sur le marché, mais en réalité, la cause principale ne réside pas dans la hausse des taux au Japon elle-même, mais dans la réaction excessive du marché. Franchement, cette hausse de 25 points de base au Japon a été anticipée depuis longtemps, dès début décembre c’était déjà un consensus. Ce qui inquiète réellement le marché, c’est cette anticipation de "hausse continue" — l’inflation au Japon étant effectivement présente.
Mais en regardant le yen et les données d’inflation, on peut comprendre certaines choses. La hausse des prix au Japon est en grande partie tirée par la hausse des taux du dollar américain. Ces deux dernières années, le dollar a connu une baisse, et entre septembre et décembre 2025, la Fed a réduit ses taux trois fois, ce qui laisse naturellement une marge de baisse pour l’IPC japonais. La situation économique du Japon a aussi une influence, mais en tenant compte de l’inflation, la croissance du PIB depuis 2020 n’a pas été si impressionnante.
Selon le calendrier, le Japon prévoit de porter ses taux à 0,75% le 19 décembre, ce qui serait le plus haut depuis près de 30 ans. Récapitulons le rythme de cette hausse : en mars 2024, de -0,1% à 0%, en janvier 2025, de 0% à 0,5%, puis en décembre à 0,75%. L’intervalle entre chaque hausse est généralement de 10 à 11 mois. En d’autres termes, même si le Japon prévoit une série de hausses, cela ne se fera pas immédiatement de manière continue.
Du point de vue de la gestion du risque, le yen et les obligations américaines sont tous deux des actifs refuges. Lors de la crise financière de 2008 ou de la pandémie de 2020, c’est la demande pour le yen qui a explosé. Actuellement, les États-Unis montrent quelques signes de récession, mais ce n’est pas encore une crise majeure : le rendement des obligations à 2 ans est déjà faible, tandis que celui des 10 ans reste au-dessus de 4%, ce qui indique que la demande de refuge en yen n’est peut-être pas aussi forte qu’on pourrait le penser.
En résumé, l’impact direct de la hausse des taux au Japon est une fluctuation émotionnelle : il pourrait y avoir quelques mouvements le jour même, mais la probabilité d’une série de hausses continues dans les prochains mois est faible. Inversement, si les États-Unis continuent de baisser leurs taux, cela pourrait en fait aider la baisse de l’inflation au Japon. La préoccupation du marché pourrait être un peu excessive.