L'Union européenne a encore pris des mesures importantes. La directive DAC8 (la huitième révision de la coopération administrative) adoptée cette année entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Cette fois, c'est sérieux : tout le secteur des cryptomonnaies sera intégré au système d'échange automatique d'informations des autorités fiscales.
En clair, il s'agit d'un tournant majeur dans la régulation des cryptomonnaies par l'UE. Auparavant, les transactions en actifs cryptographiques étaient principalement autonomes, et les autorités fiscales avaient peu de moyens pour suivre. Maintenant, l'UE est déterminée à accroître la transparence et à combler les failles permettant l'évasion fiscale.
L'élément central ? La DAC8 introduit le cadre de reporting des actifs cryptographiques de l'OCDE (CARF). Ce cadre exige que toutes les institutions fournissant des services liés aux actifs cryptographiques — plateformes d'échange, portefeuilles, plateformes de prêt, etc. — doivent transmettre les données de transaction des utilisateurs aux autorités fiscales. Il ne s'agit pas d'un rapport occasionnel, mais d'un échange d'informations automatique et périodique.
Pour les acteurs du secteur, cela signifie quoi ? Premièrement, une augmentation des coûts de conformité, avec des modifications systémiques et des intégrations de données à réaliser. Deuxièmement, le point d'équilibre entre la vie privée des utilisateurs et la régulation se déplace encore plus vers la régulation. Beaucoup craignent que cela n'incite certains acteurs à quitter le marché européen, mais du point de vue de l'application fiscale, cette démarche de l'UE est clairement résolue.
D'ici 2026, plusieurs grands événements sont encore à venir. La mise en service de l'euro numérique CBDC est proche, et le pouvoir de régulation de l'industrie cryptographique est en train d'être réorganisé. Le rythme des politiques en Europe aura un impact non négligeable sur l'écosystème mondial des cryptomonnaies.
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GasFeeSobber
· Il y a 44m
L'UE est en train de sortir un par un les acteurs de la cryptographie, la confidentialité devient de plus en plus précieuse.
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GateUser-cff9c776
· 12-24 18:52
L'UE veut vraiment intégrer complètement la crypto dans la "prison fiscale", je l'avais prévu depuis longtemps, rien d'étonnant
Avec toute cette série DAC8, la facture de conformité des échanges risque encore de doubler, et ce seront finalement les utilisateurs qui paieront la note
Confidentialité vs fiscalité, un dilemme éternel, il semble que l'Europe ait choisi de voir clair dans chaque portefeuille
Honnêtement, cette stratégie est vraiment dure, mais selon cette tendance, l'ère de la coupe de râteau à l’échelle mondiale est arrivée
Quitter l'UE ? Laissez tomber, le marché là-bas est aussi limité, il faut payer ses impôts quand il faut
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just_here_for_vibes
· 12-24 18:37
L'UE est vraiment dure, la vie privée est pratiquement abandonnée, à l'avenir, les transactions seront comme une danse avec les autorités fiscales.
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GasGuzzler
· 12-24 18:28
Ça suffit, ça suffit, l'Union européenne veut nous tout retirer, la vie privée disparaît, la conformité devient coûteuse, les exchanges vont pleurer à en mourir.
L'Union européenne a encore pris des mesures importantes. La directive DAC8 (la huitième révision de la coopération administrative) adoptée cette année entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Cette fois, c'est sérieux : tout le secteur des cryptomonnaies sera intégré au système d'échange automatique d'informations des autorités fiscales.
En clair, il s'agit d'un tournant majeur dans la régulation des cryptomonnaies par l'UE. Auparavant, les transactions en actifs cryptographiques étaient principalement autonomes, et les autorités fiscales avaient peu de moyens pour suivre. Maintenant, l'UE est déterminée à accroître la transparence et à combler les failles permettant l'évasion fiscale.
L'élément central ? La DAC8 introduit le cadre de reporting des actifs cryptographiques de l'OCDE (CARF). Ce cadre exige que toutes les institutions fournissant des services liés aux actifs cryptographiques — plateformes d'échange, portefeuilles, plateformes de prêt, etc. — doivent transmettre les données de transaction des utilisateurs aux autorités fiscales. Il ne s'agit pas d'un rapport occasionnel, mais d'un échange d'informations automatique et périodique.
Pour les acteurs du secteur, cela signifie quoi ? Premièrement, une augmentation des coûts de conformité, avec des modifications systémiques et des intégrations de données à réaliser. Deuxièmement, le point d'équilibre entre la vie privée des utilisateurs et la régulation se déplace encore plus vers la régulation. Beaucoup craignent que cela n'incite certains acteurs à quitter le marché européen, mais du point de vue de l'application fiscale, cette démarche de l'UE est clairement résolue.
D'ici 2026, plusieurs grands événements sont encore à venir. La mise en service de l'euro numérique CBDC est proche, et le pouvoir de régulation de l'industrie cryptographique est en train d'être réorganisé. Le rythme des politiques en Europe aura un impact non négligeable sur l'écosystème mondial des cryptomonnaies.