Faire face à la sélection des bonnes cibles est la plus grande difficulté dans l’investissement, car la situation réelle des sociétés cotées est souvent incompréhensible pour le investisseur moyen. C’est pourquoi les institutions intelligentes créent toutes sortes d’« indices » pour aider les investisseurs à saisir rapidement la tendance des prix dans l’industrie, le pays ou même les matières premières.
Il existe une grande variété d’indices — paniers d’actions, portefeuilles d’obligations, ensembles de devises, tout y est. Mais il y a un problème : les indices eux-mêmes sont virtuels, vous ne pouvez pas les acheter ou les vendre directement. C’est ainsi que les indices à terme mondiaux ont vu le jour.
Les indices à terme sont des produits dérivés financiers basés sur un indice, dont le prix fluctue en fonction de la performance de l’indice correspondant. Ils ont des règles de trading et des spécifications de contrat spécifiques, permettant aux investisseurs de spéculer, de couvrir ou d’arbitrer. Alors, quels sont les types d’indices à terme mondiaux ? Quelles sont leurs règles de trading ? Où se trouvent les risques ?
La logique centrale des indices à terme
Les indices à terme, comme les autres contrats à terme, ont trois éléments clés : date d’échéance, spécifications du contrat, exigences de marge. La principale différence est que : l’indice lui-même n’est pas une marchandise physique, donc à l’échéance, il ne peut y avoir qu’une livraison en espèces, contrairement aux contrats à terme sur l’or ou le pétrole qui peuvent faire l’objet d’une livraison physique.
Les premiers indices à terme étaient principalement destinés aux grandes institutions pour la couverture. Par exemple, un fonds détenant beaucoup d’actions souhaitant éviter le risque, mais ne voulant pas entrer et sortir fréquemment du marché, pouvait couvrir ce risque en vendant à découvert un indice à terme correspondant.
Aujourd’hui, les indices à terme ne sont plus réservés aux institutions. Les investisseurs particuliers affluent en masse sur ce marché, leurs usages se sont étendus de la simple couverture à la spéculation et à l’arbitrage. La variété d’indices s’est également enrichie — des indices traditionnels boursiers, indices de change, jusqu’au VIX, l’indice de la peur, avec une offre de plus en plus diversifiée.
Quels sont les indices à terme mondiaux ?
En parlant d’indices à terme, le plus souvent, on fait référence aux « indices de marché général ». Par exemple, le contrat à terme sur l’indice de Taïwan suit le Taiwan Weighted Index, et chaque pays majeur a ses propres indices à terme représentatifs :
Indices américains : contrats à terme sur le Dow Jones Industrial, le S&P 500, le Nasdaq 100
Indices européens : DAX allemand, FTSE 100 britannique
Indices asiatiques : Nikkei 225, Hang Seng, FTSE China A50
Les trois grands indices américains sont particulièrement populaires, pourquoi ?
D’abord, la taille du contrat est flexible. En plus du contrat standard, il existe une version mini (d’un cinquième de la taille du contrat standard), ce qui réduit considérablement le seuil d’entrée.
Ensuite, la représentativité et la liquidité sont fortes. Le S&P 500 représente 58 % de la capitalisation totale du marché américain, le Nasdaq 20 %. Ces indices ont une forte corrélation avec la tendance du marché, rendant leur prix plus prévisible.
Différents marchés, règles différentes
Il faut noter un phénomène : la plupart des indices à terme célèbres sont cotés sur leur propre marché à terme national, et réglés en monnaie locale. Les indices américains utilisent le dollar, le DAX l’euro, le FTSE la livre sterling.
Mais pour faciliter les investisseurs locaux, de nombreux marchés à terme permettent de négocier ces indices internationaux en monnaie locale. Par exemple, le marché à terme de Taïwan propose une version en dollars taïwanais du Dow Jones et du Nasdaq.
L’avantage est de ne pas avoir à changer de devises, on peut passer des ordres directement en dollars taïwanais. L’inconvénient est que ces contrats ont un volume de trading faible, avec des spreads plus larges, ce qui n’est pas très rentable.
Par ailleurs, les contrats à terme cotés sur le marché local ont des horaires de trading qui suivent ceux des autres produits à terme taïwanais, ce qui diffère des horaires internationaux. Les spécifications du contrat, les frais de transaction, les exigences de marge varient selon la bourse.
Par exemple, le mini Nasdaq sur le CME exige une marge initiale de 1 738 USD, une marge de maintien de 1 580 USD, avec une unité minimale de mouvement de 0,25 point équivalent à 0,5 USD ; alors que sur le marché taïwanais, la marge initiale pour le Nasdaq est de 50 000 TWD, la marge de maintien de 39 000 TWD, avec une unité minimale de 1 point équivalent à 50 TWD. Les horaires de trading sont aussi différents : CME de 6h00 à 5h00 le lendemain, marché taïwanais de 8h45-13h45 et 15h00-5h00.
Le levier est l’âme des indices à terme
L’attractivité principale des indices à terme réside dans leur multiplicateur de levier. Le trading à terme utilise un système de marge, vous n’avez pas besoin de payer la totalité du contrat pour le contrôler. Par exemple, pour le Taïwan Index, si l’indice est à 17 000 points, la valeur d’un contrat est de 3,4 millions TWD. Mais avec seulement 18 400 TWD de marge, vous pouvez entrer en position — soit un levier de 18,4 fois.
Cela paraît génial, mais le risque est élevé. La clôture quotidienne ajuste votre profit ou perte ainsi que votre marge en fonction de la fluctuation du prix. Si l’indice baisse de plus de 215 points, votre marge initiale sera dépassée, et si vous ne rajoutez pas de fonds, votre position sera automatiquement liquidée. En pourcentage, cela représente moins de 2 % de baisse du marché.
Donc, même si vous avez raison sur la direction, une petite fluctuation peut vous faire sortir du marché, ce qui peut être coûteux. Il est conseillé de prévoir une marge de sécurité suffisante, plutôt que d’utiliser le minimum requis.
Les trois principales utilisations des indices à terme
Malgré le risque élevé lié au levier, pourquoi tant de gens s’y aventurent ? Parce qu’utilisé correctement, l’indice à terme est un outil de gain.
Première utilisation : la couverture
Les institutions qui détiennent des actions ne peuvent pas entrer et sortir fréquemment, mais en période de vacances longues ou de marché baissier, elles peuvent vendre à découvert un indice à terme pour couvrir leur risque. Par exemple, un fonds détenant des actions américaines qui anticipe une baisse à court terme peut acheter un contrat à terme sur le S&P 500 pour se couvrir.
Deuxième utilisation : la spéculation
Si vous êtes convaincu d’une tendance majeure, vous pouvez utiliser l’effet de levier des contrats à terme pour amplifier vos gains. La marge sur actions est généralement de 2,5 fois, alors que pour les contrats à terme, c’est souvent dix ou vingt fois. De plus, on peut jouer à la hausse ou à la baisse, pour gagner dans les deux cas, à condition d’avoir raison sur la direction.
Troisième utilisation : l’arbitrage
Les prix à terme convergent généralement vers le prix au comptant à l’échéance, la différence de prix étant une opportunité d’arbitrage. Par exemple, acheter un contrat à terme proche de la date d’échéance et vendre un contrat à échéance ultérieure, puis réaliser un profit lorsque la différence se réduit. Ce type d’opération comporte le moins de risques.
Comment acheter des indices à terme mondiaux ?
Pour participer au trading d’indices à terme mondiaux, il existe plusieurs options :
Ouvrir un compte à terme local
Dans une société de courtage taïwanaise, ouvrir un compte à terme et déposer des fonds permet de trader. Avantages : simplicité et rapidité. Inconvénients : faible volume, spreads larges, frais de transaction élevés.
Ouvrir un compte à l’étranger
En passant par une société de courtage internationale, on bénéficie d’un volume élevé et de spreads faibles. Inconvénients : il faut changer de devises, et chaque indice international est négocié dans sa propre monnaie, ce qui complique.
Trader via les CFD (Contrats pour différence)
C’est une méthode plus récente et très populaire. Les CFD n’ont pas autant de restrictions que les contrats à terme — pas de date d’échéance, spécifications flexibles, trading 24h/24, opérations longues et courtes possibles. Plus adapté aux particuliers.
En comparant ces trois options, le trading local a un volume faible avec des spreads importants, le trading international offre une meilleure liquidité mais nécessite de gérer le change. Si vous souhaitez participer simplement et efficacement aux indices à terme mondiaux, choisir une plateforme réglementée pour faire du CFD est une option plus pratique.
Quatre stratégies classiques de trading
Trading de convergence de prix
Les indices à terme qui suivent le même ou un indice proche ont souvent des trajectoires très similaires, mais en raison des différents traders, parfois l’écart de prix s’élargit. Lorsqu’un écart devient significatif, on peut simultanément acheter un et vendre l’autre, puis attendre la convergence pour réaliser un profit. Risque faible, rendement stable.
Arbitrage
À l’approche de l’échéance, le prix à terme se rapproche du prix au comptant, la différence diminue. En achetant le contrat proche de l’échéance et en vendant celui de la période suivante, on peut profiter de cette convergence pour un gain à faible risque.
Trading de tendance
Certains indices suivent des tendances macroéconomiques. Par exemple, l’indice du dollar est lié à la politique de la Fed. Après confirmation de la tendance, on peut utiliser le levier pour amplifier le rendement. Cela nécessite une bonne capacité d’analyse fondamentale.
Hedging
Les entreprises taïwanaises exportatrices fixent leurs prix en dollars, mais leurs coûts sont en TWD. La fluctuation du taux de change impacte directement leur profit. Beaucoup achètent ou vendent des contrats à terme de devises pour couvrir ce risque. Ce type d’opération est particulièrement utile pour les entreprises physiques.
La différence fondamentale entre contrats à terme et actions ?
Logique de trading différente
Acheter des actions, c’est du marché au comptant : paiement immédiat contre livraison immédiate. Acheter un indice à terme, c’est un contrat pour échanger à une date future à un prix fixé. Vous ne payez que la différence de prix, sans détenir réellement les actions.
Système de marge
Les actions nécessitent le paiement intégral (ou un financement jusqu’à 2,5 fois). Les contrats à terme requièrent une marge, une fraction du montant total, permettant d’avoir un effet de levier. C’est la source du levier et du risque.
Horaires de trading
Le marché actions a des horaires fixes, tandis que les contrats à terme ont souvent des horaires étendus, voire 24h/24. Cela permet de faire du trading à court terme en dehors des heures de marché.
Horizon d’investissement
Les actions conviennent pour un investissement à moyen ou long terme, pour construire une position. Les contrats à terme, avec leur levier et leur coût de financement, sont plus adaptés au trading à court terme ou au trading de swing.
Dernier conseil
Les contrats à terme sur indices ne sont ni bons ni mauvais en soi, tout dépend de comment vous les utilisez. Cet outil possède un effet de levier, et si la volatilité augmente, il est très facile d’être forcé à liquider la position avec des pertes.
Si vous souhaitez participer au trading mondial d’indices à terme, il est essentiel de :
Étudier en profondeur les règles de trading et la gestion des risques
Respecter strictement votre plan de trading, éviter de suivre aveuglément les ordres
Prévoir une marge suffisante pour avoir de la flexibilité
Choisir une plateforme réglementée et fiable
Commencer idéalement par un compte démo pour se familiariser
Ce n’est qu’en comprenant bien la nature de l’outil et ses risques que vous pourrez devenir un trader gagnant sur le long terme.
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Comment jouer avec les indices à terme mondiaux ? Un article pour comprendre les règles de trading et la gestion des risques
Faire face à la sélection des bonnes cibles est la plus grande difficulté dans l’investissement, car la situation réelle des sociétés cotées est souvent incompréhensible pour le investisseur moyen. C’est pourquoi les institutions intelligentes créent toutes sortes d’« indices » pour aider les investisseurs à saisir rapidement la tendance des prix dans l’industrie, le pays ou même les matières premières.
Il existe une grande variété d’indices — paniers d’actions, portefeuilles d’obligations, ensembles de devises, tout y est. Mais il y a un problème : les indices eux-mêmes sont virtuels, vous ne pouvez pas les acheter ou les vendre directement. C’est ainsi que les indices à terme mondiaux ont vu le jour.
Les indices à terme sont des produits dérivés financiers basés sur un indice, dont le prix fluctue en fonction de la performance de l’indice correspondant. Ils ont des règles de trading et des spécifications de contrat spécifiques, permettant aux investisseurs de spéculer, de couvrir ou d’arbitrer. Alors, quels sont les types d’indices à terme mondiaux ? Quelles sont leurs règles de trading ? Où se trouvent les risques ?
La logique centrale des indices à terme
Les indices à terme, comme les autres contrats à terme, ont trois éléments clés : date d’échéance, spécifications du contrat, exigences de marge. La principale différence est que : l’indice lui-même n’est pas une marchandise physique, donc à l’échéance, il ne peut y avoir qu’une livraison en espèces, contrairement aux contrats à terme sur l’or ou le pétrole qui peuvent faire l’objet d’une livraison physique.
Les premiers indices à terme étaient principalement destinés aux grandes institutions pour la couverture. Par exemple, un fonds détenant beaucoup d’actions souhaitant éviter le risque, mais ne voulant pas entrer et sortir fréquemment du marché, pouvait couvrir ce risque en vendant à découvert un indice à terme correspondant.
Aujourd’hui, les indices à terme ne sont plus réservés aux institutions. Les investisseurs particuliers affluent en masse sur ce marché, leurs usages se sont étendus de la simple couverture à la spéculation et à l’arbitrage. La variété d’indices s’est également enrichie — des indices traditionnels boursiers, indices de change, jusqu’au VIX, l’indice de la peur, avec une offre de plus en plus diversifiée.
Quels sont les indices à terme mondiaux ?
En parlant d’indices à terme, le plus souvent, on fait référence aux « indices de marché général ». Par exemple, le contrat à terme sur l’indice de Taïwan suit le Taiwan Weighted Index, et chaque pays majeur a ses propres indices à terme représentatifs :
Indices américains : contrats à terme sur le Dow Jones Industrial, le S&P 500, le Nasdaq 100
Indices européens : DAX allemand, FTSE 100 britannique
Indices asiatiques : Nikkei 225, Hang Seng, FTSE China A50
Les trois grands indices américains sont particulièrement populaires, pourquoi ?
D’abord, la taille du contrat est flexible. En plus du contrat standard, il existe une version mini (d’un cinquième de la taille du contrat standard), ce qui réduit considérablement le seuil d’entrée.
Ensuite, la représentativité et la liquidité sont fortes. Le S&P 500 représente 58 % de la capitalisation totale du marché américain, le Nasdaq 20 %. Ces indices ont une forte corrélation avec la tendance du marché, rendant leur prix plus prévisible.
Différents marchés, règles différentes
Il faut noter un phénomène : la plupart des indices à terme célèbres sont cotés sur leur propre marché à terme national, et réglés en monnaie locale. Les indices américains utilisent le dollar, le DAX l’euro, le FTSE la livre sterling.
Mais pour faciliter les investisseurs locaux, de nombreux marchés à terme permettent de négocier ces indices internationaux en monnaie locale. Par exemple, le marché à terme de Taïwan propose une version en dollars taïwanais du Dow Jones et du Nasdaq.
L’avantage est de ne pas avoir à changer de devises, on peut passer des ordres directement en dollars taïwanais. L’inconvénient est que ces contrats ont un volume de trading faible, avec des spreads plus larges, ce qui n’est pas très rentable.
Par ailleurs, les contrats à terme cotés sur le marché local ont des horaires de trading qui suivent ceux des autres produits à terme taïwanais, ce qui diffère des horaires internationaux. Les spécifications du contrat, les frais de transaction, les exigences de marge varient selon la bourse.
Par exemple, le mini Nasdaq sur le CME exige une marge initiale de 1 738 USD, une marge de maintien de 1 580 USD, avec une unité minimale de mouvement de 0,25 point équivalent à 0,5 USD ; alors que sur le marché taïwanais, la marge initiale pour le Nasdaq est de 50 000 TWD, la marge de maintien de 39 000 TWD, avec une unité minimale de 1 point équivalent à 50 TWD. Les horaires de trading sont aussi différents : CME de 6h00 à 5h00 le lendemain, marché taïwanais de 8h45-13h45 et 15h00-5h00.
Le levier est l’âme des indices à terme
L’attractivité principale des indices à terme réside dans leur multiplicateur de levier. Le trading à terme utilise un système de marge, vous n’avez pas besoin de payer la totalité du contrat pour le contrôler. Par exemple, pour le Taïwan Index, si l’indice est à 17 000 points, la valeur d’un contrat est de 3,4 millions TWD. Mais avec seulement 18 400 TWD de marge, vous pouvez entrer en position — soit un levier de 18,4 fois.
Cela paraît génial, mais le risque est élevé. La clôture quotidienne ajuste votre profit ou perte ainsi que votre marge en fonction de la fluctuation du prix. Si l’indice baisse de plus de 215 points, votre marge initiale sera dépassée, et si vous ne rajoutez pas de fonds, votre position sera automatiquement liquidée. En pourcentage, cela représente moins de 2 % de baisse du marché.
Donc, même si vous avez raison sur la direction, une petite fluctuation peut vous faire sortir du marché, ce qui peut être coûteux. Il est conseillé de prévoir une marge de sécurité suffisante, plutôt que d’utiliser le minimum requis.
Les trois principales utilisations des indices à terme
Malgré le risque élevé lié au levier, pourquoi tant de gens s’y aventurent ? Parce qu’utilisé correctement, l’indice à terme est un outil de gain.
Première utilisation : la couverture
Les institutions qui détiennent des actions ne peuvent pas entrer et sortir fréquemment, mais en période de vacances longues ou de marché baissier, elles peuvent vendre à découvert un indice à terme pour couvrir leur risque. Par exemple, un fonds détenant des actions américaines qui anticipe une baisse à court terme peut acheter un contrat à terme sur le S&P 500 pour se couvrir.
Deuxième utilisation : la spéculation
Si vous êtes convaincu d’une tendance majeure, vous pouvez utiliser l’effet de levier des contrats à terme pour amplifier vos gains. La marge sur actions est généralement de 2,5 fois, alors que pour les contrats à terme, c’est souvent dix ou vingt fois. De plus, on peut jouer à la hausse ou à la baisse, pour gagner dans les deux cas, à condition d’avoir raison sur la direction.
Troisième utilisation : l’arbitrage
Les prix à terme convergent généralement vers le prix au comptant à l’échéance, la différence de prix étant une opportunité d’arbitrage. Par exemple, acheter un contrat à terme proche de la date d’échéance et vendre un contrat à échéance ultérieure, puis réaliser un profit lorsque la différence se réduit. Ce type d’opération comporte le moins de risques.
Comment acheter des indices à terme mondiaux ?
Pour participer au trading d’indices à terme mondiaux, il existe plusieurs options :
Ouvrir un compte à terme local
Dans une société de courtage taïwanaise, ouvrir un compte à terme et déposer des fonds permet de trader. Avantages : simplicité et rapidité. Inconvénients : faible volume, spreads larges, frais de transaction élevés.
Ouvrir un compte à l’étranger
En passant par une société de courtage internationale, on bénéficie d’un volume élevé et de spreads faibles. Inconvénients : il faut changer de devises, et chaque indice international est négocié dans sa propre monnaie, ce qui complique.
Trader via les CFD (Contrats pour différence)
C’est une méthode plus récente et très populaire. Les CFD n’ont pas autant de restrictions que les contrats à terme — pas de date d’échéance, spécifications flexibles, trading 24h/24, opérations longues et courtes possibles. Plus adapté aux particuliers.
En comparant ces trois options, le trading local a un volume faible avec des spreads importants, le trading international offre une meilleure liquidité mais nécessite de gérer le change. Si vous souhaitez participer simplement et efficacement aux indices à terme mondiaux, choisir une plateforme réglementée pour faire du CFD est une option plus pratique.
Quatre stratégies classiques de trading
Trading de convergence de prix
Les indices à terme qui suivent le même ou un indice proche ont souvent des trajectoires très similaires, mais en raison des différents traders, parfois l’écart de prix s’élargit. Lorsqu’un écart devient significatif, on peut simultanément acheter un et vendre l’autre, puis attendre la convergence pour réaliser un profit. Risque faible, rendement stable.
Arbitrage
À l’approche de l’échéance, le prix à terme se rapproche du prix au comptant, la différence diminue. En achetant le contrat proche de l’échéance et en vendant celui de la période suivante, on peut profiter de cette convergence pour un gain à faible risque.
Trading de tendance
Certains indices suivent des tendances macroéconomiques. Par exemple, l’indice du dollar est lié à la politique de la Fed. Après confirmation de la tendance, on peut utiliser le levier pour amplifier le rendement. Cela nécessite une bonne capacité d’analyse fondamentale.
Hedging
Les entreprises taïwanaises exportatrices fixent leurs prix en dollars, mais leurs coûts sont en TWD. La fluctuation du taux de change impacte directement leur profit. Beaucoup achètent ou vendent des contrats à terme de devises pour couvrir ce risque. Ce type d’opération est particulièrement utile pour les entreprises physiques.
La différence fondamentale entre contrats à terme et actions ?
Logique de trading différente
Acheter des actions, c’est du marché au comptant : paiement immédiat contre livraison immédiate. Acheter un indice à terme, c’est un contrat pour échanger à une date future à un prix fixé. Vous ne payez que la différence de prix, sans détenir réellement les actions.
Système de marge
Les actions nécessitent le paiement intégral (ou un financement jusqu’à 2,5 fois). Les contrats à terme requièrent une marge, une fraction du montant total, permettant d’avoir un effet de levier. C’est la source du levier et du risque.
Horaires de trading
Le marché actions a des horaires fixes, tandis que les contrats à terme ont souvent des horaires étendus, voire 24h/24. Cela permet de faire du trading à court terme en dehors des heures de marché.
Horizon d’investissement
Les actions conviennent pour un investissement à moyen ou long terme, pour construire une position. Les contrats à terme, avec leur levier et leur coût de financement, sont plus adaptés au trading à court terme ou au trading de swing.
Dernier conseil
Les contrats à terme sur indices ne sont ni bons ni mauvais en soi, tout dépend de comment vous les utilisez. Cet outil possède un effet de levier, et si la volatilité augmente, il est très facile d’être forcé à liquider la position avec des pertes.
Si vous souhaitez participer au trading mondial d’indices à terme, il est essentiel de :
Ce n’est qu’en comprenant bien la nature de l’outil et ses risques que vous pourrez devenir un trader gagnant sur le long terme.