Faites connaissance avec les fonds communs de placement en profondeur
Qu’est-ce qu’un fonds commun de placement ? C’est la première question de tout nouvel investisseur. La réponse est qu’un fonds commun de placement (Mutual Fund) est un mécanisme de regroupement de capitaux provenant de nombreux investisseurs, géré par des professionnels agréés par la Securities and Exchange Commission. Une fois l’argent collecté, le gestionnaire l’investit selon la politique du fonds pour maximiser les rendements dans un niveau de risque approprié, puis partage les profits avec les investisseurs en fonction de leur part d’investissement.
Pourquoi les fonds communs de placement sont-ils intéressants ? Parce qu’ils résolvent plusieurs problèmes importants pour les investisseurs ordinaires.
Premier avantage : une diversification efficace des risques Lorsque plusieurs personnes investissent ensemble, le capital augmente, permettant d’acheter plus facilement une variété d’actifs, tels que des actions, des obligations, des matières premières, y compris des actifs étrangers nécessitant de gros investissements. Cela réduit le risque car on ne dépend pas d’un seul type d’actif.
Deuxième avantage : une gestion par des experts Les gestionnaires de fonds ont des connaissances, de l’expérience et doivent être enregistrés auprès des autorités de régulation, ce qui protège les investisseurs en leur assurant une gestion professionnelle.
Troisième avantage : une surveillance rigoureuse Le comité de surveillance du marché boursier suit en permanence les fonds, assurant transparence et permettant aux investisseurs de vérifier leur gestion.
Pour ces raisons, les fonds communs de placement conviennent aux personnes avec peu de capital, sans temps pour faire des recherches, ou même aux investisseurs expérimentés qui voient en eux un outil d’investissement utile.
Quels sont les types de fonds ?
La classification des fonds communs de placement peut se faire selon plusieurs méthodes, mais en Thaïlande, elle se divise principalement en deux dimensions.
Dimension 1 : capacité de négociation
Fonds fermé (Closed-End Fund) vend des parts d’investissement une seule fois au début, avec un nombre fixe de parts tout au long du projet, et une date précise de rachat. Entre-temps, la société de gestion ne rachète pas les parts. Si un investisseur souhaite vendre avant la date, il doit trouver un acheteur lui-même. L’avantage est qu’il n’y a pas de flux entrant ou sortant d’argent, ce qui permet au gestionnaire de se concentrer davantage sur la gestion des fonds.
Fonds ouvert (Open-End Fund) contrairement au fonds fermé, il peut être acheté ou vendu à tout moment. Le nombre de parts et la taille du fonds changent selon les transactions des investisseurs. L’avantage est la liquidité pour l’investisseur, mais l’inconvénient est que le fonds doit gérer en permanence les flux d’argent entrants et sortants.
Dimension 2 : politique d’investissement
Fonds du marché monétaire (Money Market Fund) investit dans des dépôts et des instruments de dette à court terme (moins de 1 an). Le rendement est faible mais le risque aussi, idéal pour ceux qui évitent le risque.
Fonds obligataire (Fixed Income Fund) investit dans des obligations d’État, des obligations d’entreprises publiques et d’autres instruments de dette. Le rendement est légèrement supérieur à celui du marché monétaire, avec un risque toujours faible, adapté à la diversification.
Fonds mixte (Mixed Fund) investit à la fois dans des obligations et des actions, avec une part d’actions ne dépassant pas 80 % du portefeuille. Rendement moyen, risque moyen, idéal pour ceux qui débutent dans l’investissement en actions.
Fonds flexible (Flexible Fund) a la liberté d’ajuster la proportion d’obligations et d’actions jusqu’à 100 % selon les prévisions du marché. Rendement élevé mais risque aussi élevé, adapté à ceux qui font confiance au gestionnaire et acceptent le risque.
Fonds en actions (Equity Fund) investit au moins 80 % en actions. Rendement élevé mais volatilité aussi, les investisseurs doivent pouvoir supporter les fluctuations de prix.
Fonds sectoriel (Sector Fund) investit dans une branche spécifique, comme la banque, la communication, le transport, avec au moins 80 % du portefeuille. Rendement et risque dépendent de la situation de ce secteur, adapté à ceux qui ont une vision de croissance pour une branche particulière.
Fonds d’actifs alternatifs (Alternative Investment Fund) investit dans des matières premières comme l’or, le pétrole, les produits agricoles. Rendement et risque très élevés, destiné aux investisseurs expérimentés souhaitant diversifier leur portefeuille avec de nouveaux actifs.
Ce qui est important : aucun fonds n’est « le meilleur » pour tout le monde. Chacun doit trouver la combinaison qui lui convient au moment opportun.
Que faut-il préparer avant d’ouvrir un compte de fonds ?
Investir dans un fonds commun doit se faire de manière organisée.
Étape 1 : évaluer sa tolérance au risque La question clé est : jusqu’à quel point la variation de la valeur du portefeuille vous inquiète-t-elle ? La réponse indique le niveau de risque que vous pouvez supporter. En général, la société de gestion propose un test KYC pour évaluer cela.
Étape 2 : avoir une vue d’ensemble de l’économie Dans la situation économique actuelle, quels actifs sont intéressants ? Le marché boursier est-il en bonne santé ? Ou les obligations sont-elles plus attractives en ce moment ? Cette évaluation aide à limiter les choix de fonds en fonction de la conjoncture.
Étape 3 : étudier le prospectus du fonds Le prospectus explique tout : conditions d’achat, liquidité, mode de distribution des rendements, frais. C’est le document d’évaluation.
Étape 4 : examiner la performance passée Vérifier si le fonds a bien performé, la volatilité, si la diversification est appropriée. Notez que la performance passée ne garantit pas les résultats futurs.
Étape 5 : suivre et réévaluer régulièrement Après avoir investi, la situation économique peut changer. Il faut donc suivre et ajuster le portefeuille en conséquence.
Mécanisme de génération de profits du fonds
Après avoir acheté des parts, l’investisseur attend. Voici comment les profits ou pertes sont calculés.
Puisque les fonds communs de placement ne se négocient qu’une fois par jour (habituellement), le prix d’achat ou de vente repose sur la NAV (Net Asset Value), calculée à partir de la valeur totale des actifs du fonds à la fin de la journée (Mark to Market), moins les dettes et charges du fonds.
Si la NAV est supérieure au prix d’achat, la différence est un profit ; si elle est inférieure, c’est une perte. Cependant, le profit ou la perte n’est « réel » qu’au moment de la vente des parts.
Le profit de la vente est appelé Capital Gain, un rendement courant du fonds.
En plus, certains fonds versent aussi des dividendes (Dividend) à certaines périodes, sans que l’investisseur ait besoin de vendre ses parts. Le rendement total inclut à la fois le capital gain et les dividendes.
En résumé
Personne ne devient expert en investissement dès le départ. Tout le monde a des limites, que ce soit en termes de connaissances, d’expérience, de temps ou de capital initial. Mais ces limites — qu’elles soient en savoir, expérience, temps ou capital de départ — ne doivent pas être un obstacle, car les fonds communs de placement sont conçus pour résoudre ces problèmes.
Les fonds communs de placement ne sont pas des outils compliqués. Commencer n’est pas difficile. Le reste, c’est simplement agir. Lorsque l’argent est laissé inactif, on perd des opportunités de croissance. Ne laissez pas votre argent se déprécier par inaction. Les fonds communs sont des outils simples, passez à l’action.
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Qu'est-ce qu'un fonds commun de placement ? Découvrez 4 points clés avant de commencer à investir
Faites connaissance avec les fonds communs de placement en profondeur
Qu’est-ce qu’un fonds commun de placement ? C’est la première question de tout nouvel investisseur. La réponse est qu’un fonds commun de placement (Mutual Fund) est un mécanisme de regroupement de capitaux provenant de nombreux investisseurs, géré par des professionnels agréés par la Securities and Exchange Commission. Une fois l’argent collecté, le gestionnaire l’investit selon la politique du fonds pour maximiser les rendements dans un niveau de risque approprié, puis partage les profits avec les investisseurs en fonction de leur part d’investissement.
Pourquoi les fonds communs de placement sont-ils intéressants ? Parce qu’ils résolvent plusieurs problèmes importants pour les investisseurs ordinaires.
Premier avantage : une diversification efficace des risques Lorsque plusieurs personnes investissent ensemble, le capital augmente, permettant d’acheter plus facilement une variété d’actifs, tels que des actions, des obligations, des matières premières, y compris des actifs étrangers nécessitant de gros investissements. Cela réduit le risque car on ne dépend pas d’un seul type d’actif.
Deuxième avantage : une gestion par des experts Les gestionnaires de fonds ont des connaissances, de l’expérience et doivent être enregistrés auprès des autorités de régulation, ce qui protège les investisseurs en leur assurant une gestion professionnelle.
Troisième avantage : une surveillance rigoureuse Le comité de surveillance du marché boursier suit en permanence les fonds, assurant transparence et permettant aux investisseurs de vérifier leur gestion.
Pour ces raisons, les fonds communs de placement conviennent aux personnes avec peu de capital, sans temps pour faire des recherches, ou même aux investisseurs expérimentés qui voient en eux un outil d’investissement utile.
Quels sont les types de fonds ?
La classification des fonds communs de placement peut se faire selon plusieurs méthodes, mais en Thaïlande, elle se divise principalement en deux dimensions.
Dimension 1 : capacité de négociation
Fonds fermé (Closed-End Fund) vend des parts d’investissement une seule fois au début, avec un nombre fixe de parts tout au long du projet, et une date précise de rachat. Entre-temps, la société de gestion ne rachète pas les parts. Si un investisseur souhaite vendre avant la date, il doit trouver un acheteur lui-même. L’avantage est qu’il n’y a pas de flux entrant ou sortant d’argent, ce qui permet au gestionnaire de se concentrer davantage sur la gestion des fonds.
Fonds ouvert (Open-End Fund) contrairement au fonds fermé, il peut être acheté ou vendu à tout moment. Le nombre de parts et la taille du fonds changent selon les transactions des investisseurs. L’avantage est la liquidité pour l’investisseur, mais l’inconvénient est que le fonds doit gérer en permanence les flux d’argent entrants et sortants.
Dimension 2 : politique d’investissement
Fonds du marché monétaire (Money Market Fund) investit dans des dépôts et des instruments de dette à court terme (moins de 1 an). Le rendement est faible mais le risque aussi, idéal pour ceux qui évitent le risque.
Fonds obligataire (Fixed Income Fund) investit dans des obligations d’État, des obligations d’entreprises publiques et d’autres instruments de dette. Le rendement est légèrement supérieur à celui du marché monétaire, avec un risque toujours faible, adapté à la diversification.
Fonds mixte (Mixed Fund) investit à la fois dans des obligations et des actions, avec une part d’actions ne dépassant pas 80 % du portefeuille. Rendement moyen, risque moyen, idéal pour ceux qui débutent dans l’investissement en actions.
Fonds flexible (Flexible Fund) a la liberté d’ajuster la proportion d’obligations et d’actions jusqu’à 100 % selon les prévisions du marché. Rendement élevé mais risque aussi élevé, adapté à ceux qui font confiance au gestionnaire et acceptent le risque.
Fonds en actions (Equity Fund) investit au moins 80 % en actions. Rendement élevé mais volatilité aussi, les investisseurs doivent pouvoir supporter les fluctuations de prix.
Fonds sectoriel (Sector Fund) investit dans une branche spécifique, comme la banque, la communication, le transport, avec au moins 80 % du portefeuille. Rendement et risque dépendent de la situation de ce secteur, adapté à ceux qui ont une vision de croissance pour une branche particulière.
Fonds d’actifs alternatifs (Alternative Investment Fund) investit dans des matières premières comme l’or, le pétrole, les produits agricoles. Rendement et risque très élevés, destiné aux investisseurs expérimentés souhaitant diversifier leur portefeuille avec de nouveaux actifs.
Ce qui est important : aucun fonds n’est « le meilleur » pour tout le monde. Chacun doit trouver la combinaison qui lui convient au moment opportun.
Que faut-il préparer avant d’ouvrir un compte de fonds ?
Investir dans un fonds commun doit se faire de manière organisée.
Étape 1 : évaluer sa tolérance au risque La question clé est : jusqu’à quel point la variation de la valeur du portefeuille vous inquiète-t-elle ? La réponse indique le niveau de risque que vous pouvez supporter. En général, la société de gestion propose un test KYC pour évaluer cela.
Étape 2 : avoir une vue d’ensemble de l’économie Dans la situation économique actuelle, quels actifs sont intéressants ? Le marché boursier est-il en bonne santé ? Ou les obligations sont-elles plus attractives en ce moment ? Cette évaluation aide à limiter les choix de fonds en fonction de la conjoncture.
Étape 3 : étudier le prospectus du fonds Le prospectus explique tout : conditions d’achat, liquidité, mode de distribution des rendements, frais. C’est le document d’évaluation.
Étape 4 : examiner la performance passée Vérifier si le fonds a bien performé, la volatilité, si la diversification est appropriée. Notez que la performance passée ne garantit pas les résultats futurs.
Étape 5 : suivre et réévaluer régulièrement Après avoir investi, la situation économique peut changer. Il faut donc suivre et ajuster le portefeuille en conséquence.
Mécanisme de génération de profits du fonds
Après avoir acheté des parts, l’investisseur attend. Voici comment les profits ou pertes sont calculés.
Puisque les fonds communs de placement ne se négocient qu’une fois par jour (habituellement), le prix d’achat ou de vente repose sur la NAV (Net Asset Value), calculée à partir de la valeur totale des actifs du fonds à la fin de la journée (Mark to Market), moins les dettes et charges du fonds.
Si la NAV est supérieure au prix d’achat, la différence est un profit ; si elle est inférieure, c’est une perte. Cependant, le profit ou la perte n’est « réel » qu’au moment de la vente des parts.
Le profit de la vente est appelé Capital Gain, un rendement courant du fonds.
En plus, certains fonds versent aussi des dividendes (Dividend) à certaines périodes, sans que l’investisseur ait besoin de vendre ses parts. Le rendement total inclut à la fois le capital gain et les dividendes.
En résumé
Personne ne devient expert en investissement dès le départ. Tout le monde a des limites, que ce soit en termes de connaissances, d’expérience, de temps ou de capital initial. Mais ces limites — qu’elles soient en savoir, expérience, temps ou capital de départ — ne doivent pas être un obstacle, car les fonds communs de placement sont conçus pour résoudre ces problèmes.
Les fonds communs de placement ne sont pas des outils compliqués. Commencer n’est pas difficile. Le reste, c’est simplement agir. Lorsque l’argent est laissé inactif, on perd des opportunités de croissance. Ne laissez pas votre argent se déprécier par inaction. Les fonds communs sont des outils simples, passez à l’action.