L'ambiance récente du marché des cryptomonnaies ressemble à être piégée dans un brouillard, les haussiers et les baissiers ne trouvant pas la sortie.

"Chaque soir à 23h, ils font tomber le marché, ce schéma tourne depuis plusieurs semaines." Les traders se plaignent en ligne de ce phénomène récurrent, lui donnant même un nom : "la malédiction de 23h". Faire tomber le marché est devenu le scénario quotidien du marché.

La situation de pénurie de liquidités est effectivement très grave. Les données on-chain sont là — les réserves de Bitcoin sur les exchanges ont commencé à diminuer depuis début août, avec une baisse d’environ 8 %, la valeur totale passant de 3000 milliards de dollars à 2500 milliards de dollars.

Même certains analystes haussiers bien connus ont perdu confiance, comme 半木夏 qui a récemment changé de ton, adoptant une stratégie plus prudente. Ajoutez à cela les négociations entre le Salvador et le Fonds Monétaire International, qui sont pleines d’incertitudes, le marché déjà fragile s’en trouve encore plus vulnérable.

**Le marché est dans une impasse, la volatilité est poussée à son niveau le plus bas**

Le Bitcoin est actuellement coincé dans une zone de consolidation technique qui coupe le souffle. Sur le graphique en 4 heures, le BTC tourne en rond autour de 87 000 dollars depuis plusieurs jours. Au-dessus, la résistance se situe entre 88 300 et 88 900 dollars, en dessous, le support est entre 86 000 et 84 000 dollars. La plage de volatilité est comprimée à l’extrême.

Cette volatilité extrêmement faible indique une chose — le marché doit faire un choix, la grande direction va bientôt se décider.

Le volume de contrats à terme ouverts reste stable entre 55 et 60 milliards de dollars, les traders ne ferment pas leurs positions, ils continuent à utiliser l’effet de levier. C’est comme si on ajoutait sans cesse de la tension sur un ressort tendu, une fois la rupture franchie, la volatilité qui en découle pourrait être très violente. Le marché se trouve actuellement à ce point de tension prêt à exploser.