Oracle dans la DeFi est souvent considéré comme un simple outil de transmission de données, mais cette compréhension est en réalité trop superficielle.
Beaucoup pensent qu'utiliser un oracle leur donne une tranquillité d'esprit, mais en réalité ce n'est qu'une consolation psychologique. La véritable valeur réside dans le fait — lorsque le marché connaît une forte volatilité et que le protocole doit exécuter des opérations à haut risque — d'avoir une preuve solide, auditable et vérifiable, qui démontre que votre décision a été prise après une réflexion approfondie, et non pas au feeling.
C'est comme souscrire une assurance. Plutôt que de dépenser une grosse somme pour une sensation de sécurité vague, il vaut mieux disposer d'une preuve systématique de gestion des risques. Un bon Oracle doit faire en sorte que le protocole transforme « j'espère que cette opération ne posera pas de problème » en « nous pouvons fournir des données prouvant que cette opération est raisonnable ». Ce n'est pas une simple publication pour faire du bruit, mais quelque chose de répétable, vérifiable et pouvant résister à un audit.
D’un point de vue technique, l’Oracle doit garantir une vitesse de validation suffisamment rapide et une intégration facile ; d’un point de vue économique, il faut réduire le coût pour le protocole, notamment la dépense inutile pour la redondance de sécurité. Une fois ces deux points assurés, le protocole pourra ajuster ses paramètres de gestion des risques de manière plus stricte, attirant ainsi plus de fonds.
Mais il y a aussi de nombreux défis. La rapidité du processus de validation, le coût d’intégration pour différents protocoles, la transition des habitudes des utilisateurs — en particulier le fait que le mécanisme d’incitation Token peut facilement créer une fausse prospérité — peuvent tous faire que cette démarche ne reste qu’un discours théorique.
Ce n’est en réalité que lorsqu’un oracle joue un rôle dans des scénarios de transactions à haut risque qu’il pourra prouver sa véritable valeur. Nous en sommes encore à attendre cette étape.
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SelfMadeRuggee
· Il y a 6h
C'est bien dit. La plupart des projets Oracle ne sont que des décorations, ceux qui ont vraiment vécu une chute brutale le savent.
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Fren_Not_Food
· Il y a 6h
En résumé, l'Oracle n'a pas encore été véritablement mis à l'épreuve, ce sont toutes des théories sur le papier.
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LiquidityNinja
· Il y a 6h
En fin de compte, cela dépend toujours du contexte réel. La plupart des oracles aujourd'hui ne sont qu'un placebo psychologique.
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BrokenDAO
· Il y a 7h
En résumé, tant que l'équilibre du jeu n'est pas brisé, une simple incitation par token peut faire en sorte que tous les certificats d'audit deviennent des accessoires de l'inertie de gouvernance.
Oracle dans la DeFi est souvent considéré comme un simple outil de transmission de données, mais cette compréhension est en réalité trop superficielle.
Beaucoup pensent qu'utiliser un oracle leur donne une tranquillité d'esprit, mais en réalité ce n'est qu'une consolation psychologique. La véritable valeur réside dans le fait — lorsque le marché connaît une forte volatilité et que le protocole doit exécuter des opérations à haut risque — d'avoir une preuve solide, auditable et vérifiable, qui démontre que votre décision a été prise après une réflexion approfondie, et non pas au feeling.
C'est comme souscrire une assurance. Plutôt que de dépenser une grosse somme pour une sensation de sécurité vague, il vaut mieux disposer d'une preuve systématique de gestion des risques. Un bon Oracle doit faire en sorte que le protocole transforme « j'espère que cette opération ne posera pas de problème » en « nous pouvons fournir des données prouvant que cette opération est raisonnable ». Ce n'est pas une simple publication pour faire du bruit, mais quelque chose de répétable, vérifiable et pouvant résister à un audit.
D’un point de vue technique, l’Oracle doit garantir une vitesse de validation suffisamment rapide et une intégration facile ; d’un point de vue économique, il faut réduire le coût pour le protocole, notamment la dépense inutile pour la redondance de sécurité. Une fois ces deux points assurés, le protocole pourra ajuster ses paramètres de gestion des risques de manière plus stricte, attirant ainsi plus de fonds.
Mais il y a aussi de nombreux défis. La rapidité du processus de validation, le coût d’intégration pour différents protocoles, la transition des habitudes des utilisateurs — en particulier le fait que le mécanisme d’incitation Token peut facilement créer une fausse prospérité — peuvent tous faire que cette démarche ne reste qu’un discours théorique.
Ce n’est en réalité que lorsqu’un oracle joue un rôle dans des scénarios de transactions à haut risque qu’il pourra prouver sa véritable valeur. Nous en sommes encore à attendre cette étape.