Ces derniers temps, la discussion sur l'IA et le RWA dans la communauté ne faiblit pas. En tant que participant actif sur la chaîne depuis longtemps, j'ai décidé de tester en pratique APRO — ce produit d'oracle dédié à l'écosystème Bitcoin. Au cours de ces trois jours d'utilisation, j'ai beaucoup appris, tout en découvrant certains points à optimiser.

Pourquoi s'intéresser à APRO ? Honnêtement, les acteurs établis dans le domaine des oracles sont déjà bien en place, avec des projets comme Chainlink, Pyth qui ont créé des barrières à la concurrence. Mais la différenciation principale d'APRO est très claire — il est entièrement conçu autour de l'écosystème Bitcoin. Ce choix est en fait très visionnaire. Actuellement, l'écosystème Bitcoin L2 connaît une croissance rapide, avec des actifs innovants comme Runes, BRC-20, Ordinals qui émergent sans cesse. La compatibilité des oracles traditionnels avec Bitcoin présente effectivement des lacunes. APRO intervient directement dans ce segment de niche, avec une position très claire.

Première impression lors de l'utilisation : la documentation est plutôt complète, mais certaines explications clés peuvent facilement poser problème. Par exemple, le workflow Data Pull nécessite de tirer des rapports via l'API en direct, puis de les soumettre au contrat VerifierProxy pour validation. La logique en soi est correcte, mais la gestion des frais est un peu compliquée. Il faut d'abord autoriser (approve) le montant des frais à l'avance, en supportant le paiement en jetons natifs ou en actifs emballés. Beaucoup d'utilisateurs débutants risquent de faire des erreurs à ce stade. Lors de ma première tentative, je n'avais pas suffisamment de solde pour couvrir les frais, la transaction a été directement revert, ce qui a gaspillé du gas inutilement.

En revanche, le mode Data Push est beaucoup plus simple, avec une logique d'appel plus directe.