Un vétéran de l'équipe de direction de PlayStation vient de partager une réflexion intéressante : le jeu vidéo a besoin d'une approche en consortium pour briser le plafond des ventes de consoles. L'idée ? Au lieu de laisser les détenteurs de plateformes uniques dicter tout le marché, et si plusieurs acteurs mettaient en commun leurs ressources et leurs standards ?

Cela résonne plus fort que vous ne le pensez. Actuellement, le marché du matériel de jeu est verrouillé par une poignée de géants qui contrôlent tout. Un modèle en consortium inverse la tendance — imaginez une alliance ouverte où les studios indépendants, les fabricants de matériel et les éditeurs ont réellement leur mot à dire.

Ça vous semble familier ? C'est en gros ce que prônent depuis toujours les réseaux décentralisés. Lorsqu'on supprime le point de contrôle unique, on ouvre des possibilités. Plus de goulots d'étranglement artificiels. Aucun gardien unique qui décide ce qui est validé ou non.

L'enjeu plus large ici ? Si le jeu vidéo — une industrie d’un billion de dollars — commençait à explorer la gouvernance partagée et les standards d’interopérabilité, cela ne se limiterait pas à augmenter les chiffres de vente. Cela transformerait fondamentalement la façon dont fonctionnent les écosystèmes numériques. Pensez aux actifs multiplateformes, aux économies partagées, à la véritable propriété.

Que cela se fasse par le biais de consortiums traditionnels ou de solutions basées sur la blockchain, le message est clair : la centralisation du contrôle devient le goulot d’étranglement, pas la solution.