Ces derniers temps, le marché des cryptomonnaies a été en ébullition. La chute mensuelle du Bitcoin a atteint 30 %, le marché est en pleine lamentation, et la panique se répand dans tout le secteur.

Les avis sont variés. Certains prédisent la fin de l’ère des cryptomonnaies, le Bitcoin est foutu, le calcul quantique va tout bouleverser. D’autres se renseignent sur la quantité de cryptos qu’un grand influenceur a déchargée, ou sur une institution qui aurait été confisquée par le gouvernement avec X bitcoins. La bourse est en crise, l’hiver arrive.

Mais la plupart de ces personnes n’ont pratiquement jamais possédé de Bitcoin. Elles ne font que semer la panique pour attirer du trafic. En somme, le cerveau humain est naturellement sensible aux informations négatives — dans l’histoire, ceux qui ne prenaient pas en compte les risques ont rapidement disparu, c’est inscrit dans nos gènes : l’alarme de crise.

Et ceux qui détiennent réellement du Bitcoin ? Ils ont tendance à publier des bonnes nouvelles. La raison est simple : plus il y a d’acheteurs, plus le prix monte, et plus leur patrimoine s’apprécie. C’est cette logique qui motive la majorité des opinions sur les médias auto-proclamés, qui parlent surtout pour leur propre portefeuille.

Revenons à certains détails qui méritent réflexion :

Le Bitcoin a atteint un sommet d’environ 130 000 en 2025. Puis, en quelques jours, il a plongé en ligne droite à un peu plus de 80 000, effaçant presque toute la hausse de l’année. Quand j’écris ceci, il remonte doucement, autour de 90 000.

Il est peut-être impossible d’attendre que le Bitcoin atteigne à nouveau 80 000. Pourquoi ? Parce que le Bitcoin n’est plus une acti­vité marginale. Le gouvernement américain le reconnaît, Wall Street l’intègre dans ses portefeuilles principaux. Une fois dans le système financier traditionnel, les règles du jeu changent.

Cela signifie que le Bitcoin s’inscrit désormais dans la liste des actifs financiers mondiaux majeurs. Que nous réservera l’avenir ? À vous de voir.