Dans les dernières nouvelles, les forces de l’ordre argentines ont réprimé un vaste réseau criminel de cryptomonnaies.

Parlons d’abord des chiffres, le montant impliqué dans cette affaire dépasse 1,8 billion de pesos argentins, ce qui équivaut à environ 1,2 milliard de dollars. Ce n’est pas une affaire mineure, que signifie-t-elle ? Elle montre que l’ampleur de la fraude et du blanchiment d’argent utilisant les cryptomonnaies est devenue si importante qu’elle doit être combattue par le pouvoir de l’État.

Fait intéressant, les principales victimes de ce réseau criminel sont les entreprises agro-industrielles. Qu’est-ce que cela nous dit ? Les problèmes de sécurité du Web3 ne menacent pas seulement les investisseurs individuels, mais aussi les institutions commerciales. La plupart de ces entreprises agricoles et industrielles ont été prises en cause par de faux projets d’investissement ou des fraudes complexes de transfert transfrontalier.

Dans ce cas, l’anonymat et la commodité transfrontalière des cryptomonnaies sont également devenus des outils pour les malfaiteurs. Les escrocs peuvent plus facilement dissimuler leur identité et blanchir de l’argent via des chaînes complexes de transfert de portefeuille. C’est pourquoi les plateformes et régulateurs mondiaux exigent de plus en plus des revues KYC et anti-blanchiment d’argent.

Pour nous personnellement, c’est un rappel – nous devons être prudents à l’idée d’investir dans les crypto-actifs et ne pas être avides de petits gains, surtout ceux qui promettent de gros rendements. La sécurité de l’échange, l’authenticité du projet et l’identité du destinataire du transfert doivent être vérifiées. Le Web3 offre un haut degré de liberté, mais les risques ne sont pas faibles.