Pourquoi les actifs russes gelés en Europe restent intacts : un regard plus approfondi sur l'hésitation
L'Europe est confrontée à un dilemme complexe quant à savoir s'il faut débloquer les actifs russes gelés pour l'aide à l'Ukraine. Sur la surface, cela semble simple, mais plusieurs vents contraires maintiennent les États membres divisés.
La première barrière est juridique. La saisie d'actifs souverains crée un précédent dangereux dans la finance internationale. Si l'UE agit unilatéralement, elle risque de déclencher des poursuites et de remettre en question les cadres juridiques financiers établis qui protègent les actifs de toutes les nations à l'étranger.
Vient ensuite la stabilité financière. La liquidation massive d'actifs pourrait déstabiliser les marchés et les systèmes de crédit. Les décideurs s'inquiètent des effets d'entraînement sur les réseaux bancaires européens et l'économie plus large de la zone euro — une préoccupation légitime étant donné l'interconnexion des marchés financiers.
Au-delà de l'économie, se pose une question stratégique : le poids de l'Europe dans la finance mondiale dépend en partie de la fiabilité de l'euro en tant que monnaie de réserve. Utiliser les actifs gelés comme arme, même pour une cause juste, pourrait éroder la confiance des nations non alliées et affaiblir la position de l'euro dans les transactions internationales.
Enfin, les risques de représailles sont importants. La Russie pourrait répondre en saisissant des actifs européens, intensifiant la guerre financière et nuisant aux entreprises et institutions européennes opérant dans des zones sanctionnées.
Ces tensions expliquent pourquoi le bloc reste prudent, en équilibrant objectifs humanitaires et risques financiers systémiques.
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HashRateHustler
· Il y a 20h
En clair, c'est l'Europe qui joue avec le feu. Geler des actifs, ça donne l'impression d'être cool, mais dès qu'ils passent à l'action, tout est fini.
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PonziWhisperer
· 12-19 00:49
En résumé, l'Europe fait semblant, elle utilise la législation comme un bouclier.
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fork_in_the_road
· 12-19 00:26
Honnêtement, cette opération en Europe est typiquement du "vouloir mais ne pas pouvoir"... pourquoi se prendre la tête là-bas ?
Pourquoi les actifs russes gelés en Europe restent intacts : un regard plus approfondi sur l'hésitation
L'Europe est confrontée à un dilemme complexe quant à savoir s'il faut débloquer les actifs russes gelés pour l'aide à l'Ukraine. Sur la surface, cela semble simple, mais plusieurs vents contraires maintiennent les États membres divisés.
La première barrière est juridique. La saisie d'actifs souverains crée un précédent dangereux dans la finance internationale. Si l'UE agit unilatéralement, elle risque de déclencher des poursuites et de remettre en question les cadres juridiques financiers établis qui protègent les actifs de toutes les nations à l'étranger.
Vient ensuite la stabilité financière. La liquidation massive d'actifs pourrait déstabiliser les marchés et les systèmes de crédit. Les décideurs s'inquiètent des effets d'entraînement sur les réseaux bancaires européens et l'économie plus large de la zone euro — une préoccupation légitime étant donné l'interconnexion des marchés financiers.
Au-delà de l'économie, se pose une question stratégique : le poids de l'Europe dans la finance mondiale dépend en partie de la fiabilité de l'euro en tant que monnaie de réserve. Utiliser les actifs gelés comme arme, même pour une cause juste, pourrait éroder la confiance des nations non alliées et affaiblir la position de l'euro dans les transactions internationales.
Enfin, les risques de représailles sont importants. La Russie pourrait répondre en saisissant des actifs européens, intensifiant la guerre financière et nuisant aux entreprises et institutions européennes opérant dans des zones sanctionnées.
Ces tensions expliquent pourquoi le bloc reste prudent, en équilibrant objectifs humanitaires et risques financiers systémiques.